mardi 22 janvier 2013

Liu Zi Jue (le son du coeur)

Voici ensuite les mouvements exécutés lors de l'émission du son travaillant sur le coeur. La vidéo présente d'abord la transition effectuée entre les mouvements correspondant au son du foie et ceux du coeur.

dimanche 20 janvier 2013

Liu Zi Jue (le son du foie)

Les six sons sont exécutées dans l'ordre chronologique suivant :
- son du foie (XU)
- son du coeur (HE)
- son de la rate (HU)
- son des poumons (SI)
- son des reins (CHUI)
- son du triple réchauffeur (XI)

Voici déjà la préparation intervenant avant l'émission du premier son, puis le mouvement accompagnant  l'émission du son travaillant sur le foie 

samedi 19 janvier 2013

Les six sons de guérison (Liu Zi Jue)

Les six sons de la guérison font partie de la voie taoïste .

Les six sons permettent de transformer les émotions négatives en énergie vitale, d'harmoniser les organes vitaux, de régénérer les énergies en transmutant la tristesse en dynamisme, la peur en courage, la colère en compassion, la haine en amour, l'inquiétude en confiance et la douleur en plaisir.

Cette pratique de Qi Gong utilise le pouvoir vibratoire du son émis et orienté dans le corps pour évacuer le Qi pervers accumulé dans nos organes par des émotions trop fortes, des excès de nourriture et la pollution de l'environnement.

L'origine des six sons thérapeutiques remonte à Zhuang Zi (Tchouang-tseu), philosophe (IVe siècle av. J.C.)
Les Six Sons de Guérison nous aident à augmenter les vibrations bénéfiques des organes en renforçant leurs énergies positives. Ils aident également à soigner les organes en équilibrant leurs fonctions avec le reste du corps. Le plus important est de sentir toutes les énergies émotionnelles négatives de façon à pouvoir les transformer en Énergie Vitale.

L'enchainement étudié est l'enchainement officiel (Chinese Health Qi Gong Association)

vendredi 18 janvier 2013

Yi Jin Jing (nom des mouvements)

On peut trouver un certain nombre de traductions, en voici une :

1,2,3: Wei Tuo, "Le Gardien des temples"* présente son arme
4: Cueillir une étoile
5: Tirer les 9 boeufs par la queue
6: Ouvrir ses ailes comme la grue blanche
7: Les 9 fantômes tirent leurs épées
8: Les 3 assiettes tombent sur le sol
9: Le dragon noir sort les griffes
10: Le tigre bondit sur sa proie
11: Les 3 salutations

Bonne pratique et surtout dans la détente... :-)

vendredi 4 janvier 2013

Yi Jin Jing (enchainement)

Assez proche à quelques nuances près de la façon dont je vous l'enseignerai

Tous mes voeux de santé, sérénité, épanouissement pour 2013

lundi 17 décembre 2012

L'histoire du vieux Saï

Il était une fois un vieux sage habitant dans une contrée isolée; il possédait un cheval, son seul outil de travail et son seul moyen de communication avec ses lointains voisins. Un matin, se levant pour travailler aux champs, quelle ne fut pas sa surprise quand il se rendit compte que son cheval avait disparu.

Ce n'est que bien plus tard que ses voisins vinrent lui rendre visite craignant qu'il ne lui soit arrivé quelque chose de grave. Quand ils apprirent que son cheval avait disparu, ils se mirent à le plaindre "C'est un grand malheur pour toi; perdre ton cheval, ton seul moyen de locomotion; tu dois être triste et désespéré".

Le sage répondit : "Il n'y a aucune raison de se désespérer, ce qui m'arrive n'est pas réjouissant bien sûr; cela m'oblige à m'isoler un peu plus et surtout à changer mes habitudes de travail; mais le ciel en a décidé ainsi; est-ce un bien, est-ce un mal? l'avenir nous le dira".

Plusieurs semaines passèrent, un matin, alors que notre vieux sage allait se rendre au champ, quelle ne fut pas sa surprise de voir son cheval de retour, qui plus est, avec une jument et une dizaine d'autres chevaux.

Quand ses voisins apprirent cela, ils vinrent à nouveau lui rendre visite, et lui dirent : "Que tu es sage, vieil homme, que ta philosophie est riche; tu avais raison l'autre jour de ne pas te morfondre lorsque ton cheval avait disparu. Tu dois être maintenant le plus heureux des hommes; te voilà le plus riche de la contrée avec cette horde de chevaux".

Le sage de répondre: "Bien sûr que je suis content; mais ce n'est pas pour cela que je vais changer mes habitudes ou sombrer dans la facilité, je considère cela comme un don du ciel; est-ce un bien, est-ce un mal ? l'avenir nous le dira".

Quelques semaines passèrent quand le vieil homme reçut la visite de son petit-fils; ce garçon jeune et impétueux voulut monter l'un des chevaux sauvages; celui-ci se cabra et le jeune homme se cassa la jambe dans sa chute.

De nouveau les voisins revinrent le voir et lui dirent : "C'est encore toi qui avais raison, vieil homme; tu avais raison de ne pas trop te réjouir de ce qui venait de t'arriver, tu es maintenant dans le malheur. A cause de toi et de tes chevaux, ton petit-fils vient de se casser la jambe. Tu dois te sentir profondément coupable".

Le sage leur répondit : "J'ai été effectivement affecté par la chute de mon petit-fils, mais sans plus. Je ne suis pas maître de sa destinée, et s'il était écrit dans le grand livre que cet accident devait avoir lieu, cela aurait pu lui arriver n'importe où ailleurs; dans le désert par exemple : c'était alors la mort assurée. Je ne me sens en aucune façon responsable, ce qui ne m'empêche pas de l'aider et de le soigner'.

Sur ces entrefaites, une guerre éclate entre deux contrées rivales; tous les jeunes furent enrôlés de force; la violence de la bataille entraîna un terrible massacre. Seul le petit-fils en réchappa, n'ayant pas été enrôlé à cause de sa jambe cassée.

Le vieux sage avait eu une nouvelle fois raison...